Collectif Éthique sur l’étiquette

La salaire vital : un droit bafoué



Par définition, un salaire vital doit permettre à tout travailleur de subvenir à ses besoins fondamentaux ainsi qu’à ceux de sa famille. C’est un droit fondamental qui, alors qu’il est inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies, est constamment bafoué par les grandes multinationales.

Extrait de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
L’article 23, alinéa 3 précise : « Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale. »

Il est par ailleurs établi dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies (1966), à l’article 7, lettre a) :
« Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit qu’a toute personne de jouir de conditions de travail justes et favorables, qui assurent notamment (…) (ii) une existence décente pour eux et leur famille conformément aux dispositions du présent Pacte ; (…) »

Plusieurs déclarations et conventions de l’OIT mentionnent le droit à un salaire vital :

- Constitution de l’OIT, 1919 : Préambule

- Déclaration de Philadelphie, Conférence international du Travail de 1944

 Déclaration de l’OIT sur la justice sociale pour une mondialisation équitable de 2008

- Conventions 131 et 156 (indirectement) et recommandations 131 et 135 (indirectement)