A Nike et Adidas,

La Coupe du monde de football féminine, dont vous sponsorisez les plus grandes équipes, constitue une vitrine en or pour votre marque, et vous permettra accroître vos ventes et vos bénéfices déjà considérables.

Dans le même temps, les femmes et les hommes qui fabriquent vos maillots ou chaussures de sport à l’autre bout de la chaîne, et contribuent à votre croissance économique, continuent à gagner des salaires de misère, qui ne leur permettent pas de subvenir à leurs besoins fondamentaux, et encore moins d’offrir une vie décente à leur famille.

En tant que citoyen-ne-, amateur.trice de sport, consommateur.trice, j’exige que les vêtements et chaussures de sport que j’achète soient fabriqués dans le respect des droits humains fondamentaux, par des femmes et des hommes qui vivent décemment de leur travail.

Je vous demande donc d’adopter des pratiques qui garantissent le paiement d’un salaire vital, pour une semaine de travail standard (pas plus de 48 heures), aux femmes et aux hommes qui fabriquent vos produits dans vos filières d’approvisionnement.

Comme première étape concrète j’attends de votre entreprise qu’elle entame, dans les trois mois, des négociations avec les organisations syndicales indonésiennes en vue de la signature d’un protocole sur le salaire vital.

Sincèrement,