Collectif Éthique sur l’étiquette

Un salaire doit couvrir des besoins fondamentaux



La plupart des millions de travailleur-euse-s qui fabriquent nos vêtements à travers le monde ne gagne pas de quoi vivre décemment. Les salaires pratiqués dans l’industrie de l’habillement dans les pays de production ne leur permettent pas de se nourrir, se loger, se soigner, envoyer leurs enfants à l’école et encore moins d’épargner, alors que les vêtements qu’ils produisent permettent la réalisation de chiffres d’affaires et de bénéfices qui se comptent en milliards.
Résultat, ces ouvrier-e-s sont contraint-e-s de réaliser de nombreuses heures supplémentaires chaque semaine ou de s’endetter pour pouvoir subvenir à leurs besoins fondamentaux et à ceux de leur famille. 

Pour le Collectif Ethique sur l’étiquette et son réseau européen la Clean Clothes Campaign membre de l’Asian Floor Wage Alliance, aucune entreprise ne peut prétendre avoir des pratiques responsables tant qu’elle ne garantit pas le versement d’un salaire permettant aux personnes qui fabriquent ses articles de vivre décemment : un salaire vital.
A la différence du salaire minimum fixé au niveau national par les Etats, le salaire vital doit permettre la satisfaction des droits humains fondamentaux, et au travailleur d’envisager l’avenir

Ces travailleuses et travailleurs de l’habillement ne peuvent pas attendre plus longtemps, c’est une question de survie. Il est grand temps que les enseignes et marques d’habillement s’engagent à verser un salaire vital aux millions d’hommes et de femmes qui produisent les vêtements que nous portons.


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